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7 excellentes raisons pour trucider le mythe du « bouche-à-oreille »

Je tournerai pas autours du pot.

Vous et moi on va parler sérieusement parler. Ok ?

On va parler du sacro-saint bouche-à-oreille auquel s’agrippent – désespérément – une foule de professionnels. Plus spécifiquement les praticiens en thérapie brève et pro du bien-être.
Une idée puissante et parfois fatale qui est ancrée dans le l’inconscient collectif des professionnels du « rapport humain ».

ll faut bien comprendre la détresse et les difficultés réelles des 80% des praticiens (thérapeutes, pro des médecines douces, coachs) qui gagnent en dessous de 800€/mois pour comprendre qu’il y’a quelque chose qui ne tourne plus rond !

Soyons honnêtes, qui n’a jamais entendu cette sainte sentence au moins une fois dans sa vie ?

« Fais bien ton boulot et tu vas avoir une clientèle fidèle ».

Je sors la tronçonneuse tout de suite ou on attend un peu ?

Bon je mets les pâtes : le bouche-à-oreille fut un excellent moyen pour avoir des clients et les fidéliser. C’est indéniable.

Mais ça, c’était avant !

Dans un monde où le numérique et le digital sont présents partout (achats sur le Net, réseaux sociaux comme Facebook ou Youtube…) et où les relations sociales sont finement hachées, où le digicode a remplacé la clochette et le like a supplanté la poignée de main, il est extrêmement hasardeux de bâtir sa stratégie de promotion sur ce seul moyen.

Voici quelques exemples de cas où le bouche-à-oreille est non seulement inutile mais peut-être toxique.

Premièrement, un thérapeute qui se lance dans une activité il est dans ces deux cas figure :

Le premier a quitté le salariat, s’est formé et cherche à développer sa clientèle.

Ce thérapeute fraîchement débarqué a du mal à approcher de nouveaux clients car on ne se forme pas réellement à l’entreprendrait. Très peu d’écoles proposent une formation en marketing ou une entrée dans le marché travail avec airbags et casque de protection.

Il va s’en dire que c’est le crash-test intégral. Car on doit gérer le métier en lui-même et s’improviser comptable, commercial, distributeur de tracts, marketeur…

Notre deuxième thérapeute a déjà quelques mois ou quelques années d’expérience à son actif mais peine également à remplir son agenda.

Dans les deux cas, le manque de clients est pour le premier une source de doute incessant. Allant jusqu’à le paralyser dans sa capacité à être créatif quand aux choix à faire pour remplir son agenda.

Le deuxième pense qu’il est trop tard pour faire marche arrière et que le mieux est de de poursuivre en attendant que le père-Noël-bouche-à-oreille fasse son travail correctement.

Hors de question de revenir au salariat, au patron, aux collègues qui fatiguent et aux réunions à rallonge…

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Quel que soit la qualité du thérapeute et son offre de soin, il y’a des charges incompressibles auxquels le praticien ne peut déroger :

  • Le loyer.
  • Les frais de déplacement
  • Les frais de restauration.
  • Les frais de publicité.
  • Les cotisations à l’URSSAF ou autre organisme.
  • La formation continue.
  • L’équipement de travail.
  • Le mobilier.
  • Les factures d’électricité, de téléphone.

Bref, une foule de charges qui mis bout à bout donnent le tournis.

Beaucoup de thérapeutes (80% en réalité) rognent sur les besoins personnels pour faire une traversée du désert sans trop de conséquences. Motivés par la promesse des jours meilleurs et les confidences des « anciens » sur les vertus du bouche-à-oreille.

Un peu d’histoire ne fais pas de mal.

Avant, pour communiquer on se servait de la transmission orale. C’était la norme car il y’avait pas de médiums physiques pour transmettre le savoir plus loin que ce que peut le permettre les moyens de locomotion.

Ce support était nécessaire mais souffrait de plusieurs défauts. Notamment la fidélité et la pérennité. Ce fut utile dans un contexte assez limité géographiquement ou dans le cadre d’une seule tribu.

L’avènement de l’imprimerie (vers 1440) a changé la donne et a permis qu’on puisse s’échanger des informations et du savoir de façon efficace sans altération ou presque.

La pensée pouvait ainsi être transmise rapidement sur des supports légers et facilement duplicables.

On assiste actuellement (depuis quelques dizaines d’années) à une réelle révolution.

Tataaa j’ai nommé : Internet !

C’est le mode de communication le plus abouti, le plus rapide, le plus performant et le plus polyvalent.

Il permet non seulement de transmettre du savoir et de l’information partout dans le monde mais ce qui fait sa force réside dans son instantanéité. Les échanges se font quasi instantanément.

Des choses qui dépassent l’entendement (malgré le fait que nous ayons pris l’habitude) sont possibles aujourd’hui :

  • Transmettre du textes.
  • L’image, de la vidéo.
  • L’animation.
  • Permettre l’interaction instantanée.

      Fini les longs voyages à dos d’âne ou de cheval pour faire passer quelques lignes d’un point A à un point B.

Internet a changé complètement notre façon de voir le monde, d’y participer.

L’autre point formidable d’Internet est que c’est le seul moment dans l’histoire de l’humanité où chaque individu a la possibilité de dévoiler sa singularité, sans aucun affiliation ou permission.

En tant que thérapeute et plus spécifiquement en thérapie brève, parler de bouche-à-oreille à l’heure d’Internet est anachronique. 

Ne soyons pas trop durs, le bouche-à-oreille a eu son utilité dans un contexte où les modes et les moyens de communication n’étaient pas aussi rapides et aussi diversifiés.

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Comme l’imprimerie a révolutionné la manière avec laquelle on communiquait, Internet a également chamboulé tout l’écosystème d’apprentissage et de transmission d’information.

Ainsi un thérapeute qui ne compte que sur le bouche-à-oreille prétextant une éventuelle efficacité prouvée dans le temps oublie que le temps a changé et que les outils de communication ont également évolué.

Que les personnes que l’on cible ne se voient plus au bistrot du coin ou à la messe le dimanche. Fini le temps du pigeons voyageur.

Tout le monde a un smartphone en guide d’organe vital et ne s’en sépare quasiment jamais.

Poussons le bouchon un peu plus loin…

Ce qui se cache derrière le recours à cette passivité du bouche-à-oreille témoigne le plus souvent d’une peur et d’un doute.

La peur de se montrer, de s’afficher, de s’assumer en tant que thérapeute et en tant qu’indépendant (au sens marchand). C’est un paradoxe connu chez les thérapeutes :

Le besoin d’aider un maximum de gens grâce à sa pratique et l’impératif financier. Car il faut pouvoir en vivre et être complètement indépendant.

La deuxième problématique derrière cette passivité est ce que l’on appelle en psychologie : le syndrome de l’imposteur.

On ne se sent pas digne, légitime à aider. On se dit : »Le temps que le bouche-à-oreille fasse son bout de chemin, j’aurais acquis de l’expérience et je serais plus légitime à aider les gens et à me faire payer« 

La conséquence de cette attitude est souvent financièrement très fâcheuse. 

L’équation funeste du bouche-à-oreille

C’est le moment de l’article où je dois être acide :

Pas de prospection => Pas de clients => Pas d’expérience +  difficulté financière => Abandon et retour au salariat / chomage.

Voici 7 excellentes raisons de reléguer le bouche-à-oreille au rang d’amuse gueule :

  • Internet permet au thérapeute de communiquer avec son audience quand on le veut, comme on le veut et comme on le veut.
  • Internet permet également de mieux communiquer sur son savoir-faire.
  • Internet permet de cibler ce que ne cible pas le bouche-à-oreille. Ce dernier est également à double tranchant (dans le cas d’une mauvais expérience client).
  • Sur Internet, votre champs d’action est extrêmement étendu : vous pouvez cibler un nombre impressionnant de personnes.
  • On peut également localiser sa prospection grâce à des outils comme Facebook ou Instagram.
  • On garde le contact avec ses visiteurs grâce à des mailing-liste de qualité (je sais, quelqu’un fait courir le bruit selon lequel la mailing liste est has-been).
  • On ne peut compter sur le bouche-à-oreille pour transmettre votre offre détaillée, votre façon de travailler, vos actualités, vos proposition d’accompagnement, l’évolution de votre métier, de votre pratique…Bref, toute la dynamique de votre parcours professionnel et personnel.
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Pour progresser et se construire une image forte ainsi qu’une clientèle fidèle, vous devez faire la peau à cette pensée limitante héritée d’un monde où les seuls thérapeutes admis étaient les médecins, psychiatres et psychanalystes.

D’ailleurs, il est légalement interdit à ces professionnels de faire de la publicité. Il paraît que c’est immoral…

Dernière chose.

Prendriez-vous vraiment le risque d’abandonner votre passion en pensant qu’avoir une stratégie de visibilité (dans un cadre éthique bien-entendu) serait une trahison envers votre idéal humaniste ?

Pire, que vous vendez votre savoir-faire et votre art comme un vulgaire sac de patate ?

Si oui, le risque est immense et vos chances de perdurer sont assez fragiles.

L’équilibre en toute chose

La bonne nouvelle…

Je vais être pragmatique une seconde : quel est l’objectif premier d’un thérapeute ?

  • Aider le maximum de gens à se dépasser, à aller mieux, à progresser.
  • S’émanciper financièrement et se permettre de vivre une vie sans airbags. 

Soyons clairs : aucun thérapeute ne fait ce métier pour être plein aux as. Par contre, tout thérapeute doit pouvoir vivre décemment et aller au-delà du simple fait de payer ses charges et de subvenir à ses besoins les plus vitaux.

La réussite tient souvent dans cet équilibre entre une visibilité digitale nécessaire et l’offre de soin, ceci dans le respect de la personne à laquelle vous vous adressez.

L’équation gagnante du succès

Une communication assumée + un accompagnement de qualité
= richesse humaine + indépendance financière.

Et entre nous, une personne qui a besoin d’aide serait bien heureuse de tomber sur des supports de communication (site Internet, Blog, flyers…etc) où une possibilité de se débarrasser de son mal serait une réalité facilement atteignable.

Combien de personne coincées dans leur troubles, deuils, malheurs, croyances limitantes savent que l’hypnose, la sophrologie, la PNL, le magnétisme ou la méditation (par exemple) peuvent les aider concrètement ?

Alors permettez-vous d’assumer votre métier et pensez à votre besoin et à celui de ceux qui ont besoin de votre savoir-faire.

Vous vous dites : ok c’est bien possible tout ça, mais comment faire concrètement ?

Je vous fournirais le contenu qu’il vous faut pour apprendre à utiliser les derniers outils.

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