La cohérence est définit comme étant :
Un rapport d’harmonie ou d’organisation logique entre des éléments.
Le principe de cohérence est fondamental pour développer n’importe quel projet, bien plus encore quand il s’agit de son projet professionnel. On arrive rarement aux « thérapies brèves » par hasard. C’est le plus souvent le fruit d’un cheminement, de vie.
Pour démarrer une activité qui marche, et dans laquelle on se sens aligné(e)s avec nos valeur, il est important d’avoir ne réflexion préalable sur la cohérence à adopter face à son projet.
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Compréhension globale…holistique
Avant toute chose, il faut savoir exactement ce que l’on veut, quelle est la direction que l’on doit prendre, le chemin à emprunter pour arriver à son but.
L’objectif est rarement une question d’argent ou d’acquisition « matérielle », mais le plus souvent une posture, une position dans laquelle on se sent en sécurité, où on aide les gens à être en sécurité dans leur corps et leur tête.
Pour accompagner les personnes qui en ont besoin, on doit savoir quel type de praticien l’on est (l’on souhaite être). Car les signaux que l’on envoie reflètent notre cohérence intérieure.
Il faudra aller chercher au plus profond de soi cette chose qui nous fait vibrer, qui nous motive – profondément – à empreintes ce chemin, cette pratique, cette discipline…
Créer du lien
La conséquence logique de cette cohérence apparait clairement dans ce besoin (nécessité) de créer du lien entre tous les éléments constitutifs de notre vie.
On est par exemple naturopathe ? Alors on veut aider le maximum de personnes à mieux aller. De ce fait, on s’est formé pour cela, on a pris le temps de s’éduquer, d’exercer, de dialoguer, de comprendre, d’évoluer dans sa pratique.
Ensuite, on doit expliquer notre positionnement, notre plus-value, notre savoir-faire. On doit monter à ses futurs clients que l’on est capable de les aider en envoyant des signaux bienveillant.
On s’expose, on produit du contenu, on communique.
Ces actions en visibilité doivent servir cette première cohérence : notre projet, nos valeurs. Car une communication étriquée ou mal faite est le signe d’une incohérence soit dans ses choix profonds, soit dans le recours à des outils non adaptés (incohérents).
Cela ressemble fortement à aux jeux de puzzles que l’on assemble à partir d’un modèle déjà fait.
Le modèle représente – si on peut dire – la vision finale de votre position future, de la concrétisation de votre projet.
Les pièces du puzzles représentent – dans notre métaphore – les éléments à mettre ensemble pour finaliser son oeuvre.
La patience ou les « deux temps«
Quel que soit le projet que vous avez, vous êtes surement confronté à cette situation : gérer le temps intérieur et le temps extérieurs.
Le temps intérieur est celui où votre projet se concrétiserai en quelques semaines, où tout va très vite, où tout marche comme sur des roulettes ! C’est une sorte de carte du monde « parfaite » que le deuxième temps va vous permettre de mettre à jour (avec douleur parfois).
C’est à dire confronter votre passion et vos ambitions aux contraintes du monde physique : se former, apprendre à communiquer, à utiliser les outils, monter une association, des ateliers, contacter les futurs prescripteurs…
Cette différence de temps créer le plus souvent de la frustration et de la démotivation.
Ceux qui ont un projet cohérent et qui est parfaitement aligné avec leurs valeurs et leur mission de vie peuvent percevoir la réussite du projet au-delà des contraintes et difficultés qu’ils rencontrent; D’où l’importance d’avoir une vision cohérente et alignée pour pouvoir faire éclore son projet dans la durée.
Il faudra également Intégrer les étapes d’évolution de votre projet dans un processus qui prend du temps. Ce temps, il faudra impérativement l’assumer et l’intégrer à votre carte du monde.
En clair, ce temps est non pas un ennemi mais un outil à votre service , il vous permet de mettre en place qu’il faut, là où il le faut, avec le temps qu’il faut.
Être proactif(ve) et régulier(e) dans l’action
Être aligné(e) avec ses valeurs et son objectif est une chose, prendre son mal en patience également. Cependant, sans le passage à l’action journalier il vous sera très difficile de faire décoller votre activité.
Il faut absolument être dans une démarche pro-active. Anticiper les contraintes et prévoir plusieurs options. Comme par exemple le fait de devoir choisir de travailler au sein d’un cabinet dédié ou au contraire travailler chez soi. C’est un choix qui se posera inéluctablement et qu’il faudra l’intégrer dans sa stratégie.
Apprentissage et humilité
Le développement d’un cabinet ou d’une activité en “thérapie brève » exige – comme pour la certification ou la formation – de l’apprentissage…et de l’humilité.
Le chemin que vous êtes en train de construire est votre chemin, il n’appartient à personne d’autre. C’est votre propre puzzle, et seulement vous – et personne d’autre – ne pourra le faire à votre place.
Apprendre, c’est aussi mettre à jour sa carte du monde, la modifier, être capable de la changer, d’évoluer.
C’est en cela que c’est effrayant et en même tant existant.
Car nous intégrons tous des limites et des conceptions faussées sur énormément de choses. Passer à l’action tous les jours et apprendre de ses essais et de ses réussites nous permet de grandir et de savoir concrètement ce qui marche « pour nous » et ce qui ne marche pas.
Le mot de la fin
En conclusion : pour arriver à développer un cabinet ou une activité en « thérapie brève » et « médecine douce », il est important d’avoir une vision claire et heuristique de tous (ou presque) les éléments qui vous aideront à arriver à bon port . Cela demande de l’énergie et de la motivation sur le court et moyen terme.
Ensuite, il faudra également créer un contexte qui vous est favorable : faire attention à bien choisir un entourage positif et bienveillant, un contexte professionnel qui ne phagocyte pas trop le développement de votre nouvelle activité, une bonne routine de travail…