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Explorer ses émotions est une horreur !
Pour le consultant, le simple fait de penser à explorer ses émotions les plus profondes peut lui faire craindre une montée incontrôlable de la douleur ou du chaos qu’il essaie justement de fuir.
Pour beaucoup de personnes, la thérapie est une torture dans laquelle on leur met un miroir dans lequel se cache un monstre qu’ils essayent de cacher dans leur cave intérieure !
Vous pensez bien que c’est une idée assez désagréable (pour ne pas dire flippante !)
En tant que thérapeute, tu les invites en réalité à faire face à ce qu’ils fuient le plus !
Et ce n’est pas en les submergeant de cartes de visite et de posts qui vantent les mérites de la thérapie que ça va changer quelque chose à leur décision de consulter.
En réalité, la majorité des thérapeutes passent leur temps à leur montrer que leur miroir (thérapie) est parfaitement propre pour montrer ce monstre !
Embêtant hein ?
Comment les rassurer du coup ? 🤗
On les rassure en leur expliquant que la thérapie est cet espace sûr où cette « explosion » est sous contrôle. C’est un lieu où ils peuvent explorer en toute sécurité ce qui se cache au plus profond en eux, sans craindre d’être submergés par leurs émotions.
Eux ne voient que le miroir et le monstre. Toi, tu leur montres à voir tout ce beau monde avec une certaine distance, comme dans un film.
D’ailleurs, on paie pour aller voir un film d’horreur, dans une limite sécurisée… Bien blottis dans notre fauteuil rouge, rien ne peut nous arriver.
C’est 2h d’horreur assurée…Sous contrôle !
C’est hyper important que le consultant comprenne que la thérapie est comme un laboratoire où il a le pouvoir de canaliser cette énergie explosive pour mieux comprendre sa problématique et trouver ses solutions (en clair, il n’y a jamais eu de monstre) 💡
🔥 La question à 1 million : comment faire ça sans passer son temps à montrer le beau miroir ?
Comprendre et transmettre de l’émotion (pas de la compétence ou de la technique).
1️⃣ Comprendre ce qui l’empêche de consulter.
2️⃣ Transmettre l’émotion qui lui donne confiance dans cet espace.
En somme, le « cabinet bien-être » c’est LE thérapeute. Il est cet espace sûr qui permet à tous les monstres d’exister… Le temps du film !
Voici la logique à comprendre (et à suivre) :
📍 Tu donnes à ton consultant un gage de sécurité là où il voit un danger.
📍 C’est toi l’espace safe et non « la thérapie ». De ce simple fait, il-elle est censé-e « voir » en toi une personne qui sait – émotionnellement – dompter les monstres comme on dresse un petit chiot !
📍 Tu offres à ton consultant une vision différente de son « problème ». Et tu lui montres que le miroir n’est qu’une métaphore. Car ses problèmes sont bien réels, alors que son « monstre » est « virtuel ». Par exemple : un sentiment d’abandon peut faire faire aux gens des choses désastreuses qui peuvent aller jusqu’à la dépression ou le suicide ! Pourtant, on pourrait considérer que l’origine est « virtuelle » ou « émotionnelle ».
📍Tu dois faire bien comprendre à ton consultant que l’explosion dont il a peur n’aura pas lieu ou sera une explosion salvatrice et non destructrice !
📍 Pour arriver à faire tout ça, tu as compris qu’il fallait que tu mouilles la chemise ! Car on ne montre pas un espace sécurisé quand on est caché ! La sécurité ou son expression sont toujours visibles à 1000 lieux ! On ne fait pas confiance à ce qui est caché ou ambigu (comme notre monstre…).
✅ Comment mettre tout ça en place ?
Simple. J’ouvre les inscriptions pour mon programme Symétrie. Un espace « safe » dans lequel on dompte les monstres, pose de beaux miroirs et apprend à ne plus se cacher !
Les places sont limitées à 10 personnes (il en reste 9).
On en parle si ça t’intéresse de jouer avec des « monstres » et des « miroirs » 😇
Prends soin de toi.
Salim.
