C’est une question qui revient très souvent dans certaines circonstance.
À tors ou à raison, parfois le métier du praticien (hypnothérapeute, naturopathe, sophrologue…) peut être très mal connu du grand public.
On peut aussi être installé(e) dans un contexte où il y’a une pratique qui domine, comme l’hypnose ou la sophrologie, et où notre pratique en tant que thérapeute est mal comprise.
Que faire dans ces situations ? Est-ce vraiment handicapant ou bien au contraire, faut-il y voir une opportunité.
Transcription de la vidéo :
La pratique n’est pas très connue et je pense que c’est un frein pour justement de la développer. C’est la question que je reçois aujourd’hui des personnes qui me demandent en étant installés dans un endroit, dans un pays plutôt où la pratique de l’hypnose, en l’occurrence, n’est pas très, très connue.
On peut y voir, comme dans toutes les situations, on peut y voir quelque chose de alors que ça peut ne pas être le contraire. Pour moi, personnellement, je vais vous donner mon avis juste après, mais très, très souvent sur cette idée que les obstacles – entre guillemets – qu’on retrouve dans la vie qu’on retrouve devant soi sont forcément des obstacles qui vont nous empêcher d’atteindre nos objectifs.
Très, très souvent, il faut faire un recadrage, comme on dit en thérapie. En fait, le fait de considérer la situation comme étant positive ou négative, avantageuse ou désavantageuse va conditionner nos actions que des croyances sur notre système de pensée et de réflexion sur ces éléments là, va faire en sorte qu’on va agir d’une manière ou d’une autre.
Considérer dans ce cas, dans ce cas de figure là, que l’hypnose est une… Le développement d’une activité de thérapie, par exemple en tant que praticien en hypnose dans certains pays, voire certains contextes, n’est pas viable.
On peut considérer cela comme tel et du coup, on va mettre la pression et c’est le meilleur moyen de ne pas se développer. Paradoxalement, comment fait pour se développer dans un endroit ou un contexte qui n’est pas favorable à la première chose? Que faire du refraiming ? Recadrer un petit peu cette réflexion et essayer de l’apprendre par un autre, par un autre bout ?
Se dire finalement si et si cette contrainte là était vraiment, au contraire, c’était si vraiment c’est au lieu que ça soit une contrainte, une avantage dans ces situations là.
Quand une pratique n’est pas connue dans un pays, vous êtes très, très avantageux dans le sens où vous êtes vraiment comme un pionnier ou une pionnière dans l’autre dans votre domaine. Vous avez beaucoup plus de facilité d’apparaître comme comme quelqu’un qui apporte une nouvelle pratique. Et puis surtout, non seulement il a cette pratique là, mais il porte en tant qu’expert, en tant que quelqu’un qui s’y connaît. Ça va forcément éveiller l’intérêt de part et d’autre. Ça va être ça.
Vous allez éveiller et l’intérêt positif et l’intérêt négatif. C’est quelque chose qu’il faudra assumer dès le départ, mais ce n’est pas grave. Il faut savoir que quand on communique sur Internet, on a forcément des gens qui aiment des gens qui aiment moins. Ça fait partie du jeu. Il faut apprendre aussi à gérer des personnes qui ne sont pas d’accord. Ce n’est pas le plus important, le plus important. Et ça, j’en parle très, très souvent.
C’est qu’il faut toujours revenir à l’essentiel de notre activité. Si vous êtes praticien, par exemple en hypnose ou dans toute autre pratique d’accompagnement de personnes, le plus important, c’est d’apporter justement du bien être à ces personnes là. Des personnes qui ne sont pas d’accord ou pas, qui finalement se pas parce que vous êtes un animateur de télé, vous êtes pas polémiste? Votre but, c’est d’apporter du bien être. S’il faut souffrir un peu de quelques critiques, c’est pas méchant.
Quand vous êtes, quand vous êtes seul dans un endroit où vous êtes, vous n’avez pas trop trop de concurrence dans un contexte économique, géographique. Il faut le prendre comme quelque chose de positif. Et puis travailler justement à être le porte parole de sa pratique. Là où on est. Et vous avez. Vous avez un couloir avant vous? Vous n’avez pas de concurrence. Si vous n’êtes pas seul dans votre contexte, vous n’avez pas. Je vous donne un exemple, peut être.
Par exemple, dans un contexte, on peut avoir des concurrents, des collègues qui travaillent à peu près à peu près dans les mêmes thématiques pour accompagner les gens vers le mieux être. Mais on peut ne pas avoir, par exemple, de concurrents en hypnothérapeute dans son secteur ou de sophrologie. Donc, c’est à vous de proposer autre chose, de proposer cette nouvelle pratique. Cette nouvelle façon d’accompagner les gens et c’est nouveau pour les gens dans le contexte dans lequel vous êtes.
Peut être que ce n’est pas nouveau pour vous. Peut être que ce n’est pas nouveau pour d’autres. D’autres contextes géographiques. Mais pour vous, dans le contexte que vous êtes, c’est quelque chose de nouveau. C’est une approche différente que vous allez proposer et ça change tout. Dès que votre démarche est complètement nouvelle. Au lieu d’avoir peur de développer votre activité dans un secteur géographique où il y a pas finalement de concurrent ou très peu, peut être pas les mêmes concurrents.
C’est formidable. C’est une formidable opportunité. Il faut le prendre comme tel. C’est ainsi que vous allez modeler la réalité, que vous allez à travers votre votre. Cette première réflexion là, c’est le premier recadrage. Vous allez assumer cette idée selon laquelle vous allez pouvoir vous développer beaucoup plus facilement et du coup, toutes les actions que vous allez faire vont être beaucoup plus faciles pour vous à gérer et à assumer. Et vous allez voir qu’à terme, ça va produire de l’effet produit, de l’effet dans votre réalité, puis dans la réalité, des personnes qui vont à travers, vous découvrirez non seulement votre pratique, mais aussi le bien être.
Peut être que c’était pour répondre à cette personne qui me disait que cette pratique d’hypnose qui me disait que s’installer dans un endroit où il n’y avait pas beaucoup de hypnothérapeute n’était pas très connu. Donc, c’est parfait, plus que parfait en français. Il faut y aller, il faut le faire d’une manière assez. J’en parle très, très souvent d’ailleurs dans ma communication et il y a des formations dans l’espace formation, j’en parle aussi. Précisément cet état d’esprit qu’il faut avoir quand on est dans les métiers du bien être, quand on est entrepreneur, c’est important.
Vous trouverez d’ailleurs la liste des formations sur le coin des praticiens, rubrique formation. Mais c’est important que vous ait un bon état d’esprit dès le départ, de ne pas vous mettre des bâtons dans les roues. Pas intérioriser ce discours négatif dès le départ et de se dire ça va être dur, ça va être compliqué. Peut être que ça va être dur, mais si vous avez le bon état d’esprit, vous allez voir que ça va être dur, mais pas très longtemps.
Donc vous allez dépasser ces problématiques là, le développement d’activités parce que vous avez de l’énergie. Vous allez, vous allez casser des murs rapidement et puissamment. Mon conseil à cette personne, je pense qu’elle se reconnaîtra. Si vous voulez développer votre activité, ayez le bon état d’esprit. C’est très important. Je vous dis à très bientôt pour une nouvelle vidéo et prenez soin de vous.